Le treize de 2013

Publié le par les Paraiges

Les termes "parentela, cognatio" désignaient les Paraiges dans les anciens diplômes latins, ce qui veut bien dire "parenté" et avant tout que nous sommes une famille. Le mot "familia" apparaîtra même dans un atour (règlement, loi) de 1326 sur l'élection des comtes jurés, le mot "paraige" étant un équivalent de "parenté". Une famille, avec l'un ou l'autre fils prodigue, une famille surtout qui aura en mémoire une autre épiphanie, une autre lumière : celle qui éclaira le Metz des Paraiges et qui rayonna sur toute l'Europe.

Une lumière que nous devons porter pour éclairer les pas et la réflexion des décideurs de tous bords. Une lumière qui ravivra le sens critique des citoyens à condition qu'ils soient consultés et associés plutôt avant qu'après.

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Commencement de la République messine, Auguste Migette, 1862

 

Dans 2013, il y a Treize : nous pourrions profiter de ce millésime pour fêter et rappeler ce Conseil déterminant de la République Messine naissante, que l'on doit pour partie à l'évêque Bertram et qui était alimenté principalement par les paraiges au début du XIIIe siècle. Les lois messines porteront le nom des "Treize jurés".  La variante des "Treize de la Paix" veillaient à la sécurité des Messins.

Il y a mieux : six d'entre eux s'appelaient les "Treize accordeurs" chargés de la conciliation.

Les Treize s'occupaient aussi des approvisionnements de la République Messine. Et savez-vous comment s'appelaient les officiers qui leur donnaient un coup de main ? Les "ministri urbis" ou "maires" ou "mayours"... Amusant, non, de rappeler l'Histoire ? Ce furent donc les Paraiges et les Treize qui fournirent leurs premiers maires à la cité. Quelle responsabilité !

 

A la lumière - épiphanie - de ce qui précède, cela vaudrait le coup de mettre l'accent sur le "Treize" de 2013 !

Publié dans Qui sommes-nous

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